Jeudi 10 juin 2021 | 18h30 – 21h

Pourquoi vouloir faire disparaître le travail ? Le travail reste une valeur partagée par la majorité de la population, et pas seulement pour de mauvaises raisons. Nous pensons cependant que sa définition actuelle est limitante, car toujours associée au labeur et à la douleur, et nous nous proposons donc de l’ouvrir à la mesure des potentialités cognitivo-spirituelles de l’être humain. Comment penser l’avenir de l’homme sans réaliser une dystopie de type neurogoulag ? La stratégie de la pieuvre, vigoureuse malgré l’aspect flasque de sa chair, et qui se laisse porter par les courants dominants, nous semble être une belle métaphore de l’avenir transhumain qui nous attend. 

Mais qu’entendons-nous par « faire disparaître le travail » ? De quel type de disparition s’agit-il ? L’ambition de ce colloque international n’est pas de répondre à cette question d’une manière univoque et définitive, mais de la laisser ouverte afin que l’être profond des participants se laisse pénétrer sur le long terme par les arcanes de ces propositions audacieuses.

Extrait du livret d’accueil du Symposium, qui s’est tenu à la VillaGora du 28 septembre au 1er octobre 2020.

Ségolène Thuillart – La tête de l’emploi
Installation, performance

Mélanie Yvon – Les repérages
Installation, lecture

Louise Mariotte – Parlons peu, parlons bien
Vidéos

Rozenn Veauvy – L’eau qui coulait sous les ponts
Performance – avec Çağla Erdoğan et Ugo Ballara

Benoît Toqué – Tanguy Riou
Lecture

Matthieu Blond – Newswork
Dessin

Hélène Carbonnel – Biche Dorée
VidéoClip

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Sortie des publications Wunderleaks et chômage et sexualité.
Avec la participation de Mathilde Garcia-Sanz, Ségolène Thuillart, Mélanie Yvon, Louise Mariotte, Rozenn Veauvy, Benoît Toqué, Matthieu Blond, Barthélemy Bette, Hélène Carbonnel, Xavi Delme, Carole Louis.

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[chômage et sexualité] est un collectif qui regroupe des artistes et auteur.ices issu.es de la littérature, de la performance, de la vidéo et de l’installation autour d’une volonté commune : défendre des écritures hybrides et vivantes. Des propositions qui entrent fréquemment en échos ou dialoguent avec des publications imprimées.  

• Vernissage le jeudi 10 juin de 18h30 à 21h
• Exposition visible vendredi 11 et samedi 12 juin de 14h à 18h

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