du 08/11 au 12/12 2009
SIX FEET UNDER
exposition autour de la fondation AVICENNE
du jeudi au dimanche de 16H00 à 20H00 (accès libre).
Vernissage le 07 novembre et Finissage le 12 décembre à partir de 18H.
the threat of the next #2 (Claude Parent) ©Eric Stephany
Liste des artistes :
Ursula Achternkamp, Pierre-Olivier Arnaud, Matthieu Clainchard, Cécile Colle}{Ralph Nuhn, Laetitia Delafontaine & Grégory Niel / DN, Vincent Epplay, Charlie Jeffery, Nicolas Fenouillat, Aurélie Godard, Valéry Grancher, Sabrina Issa, Pierre Joseph, Djamel Kokene, Bertrand Lamarche, Vincent Madame, Stéphane Magnin & Emilie Maltaverne, Cyrille Maillot, Bruno Persat, Fabrice Pichat, Jérôme Poret, Santiago Reyes, Joël Riff, Jean-Philippe F. Roux, Eric Stephany, Veit Stratmann, Laurent Tixador, Christian Vialard.
Evénements programmés le soir du vernissage :
18H00 / / Emilie Maltaverne et Stéphane Magnin - “Brouillard de guerre” (1 min.)
19H00 / / Jérôme Poret - Intervention sonore (30 min.)
Nicolas Fenouillat - Phonographe “ Le Cri ”(dispositif actif toute la soirée)
Evénements programmés le soir du finissage :
18H00 / / Bertrand Lamarche - projection d’un film super 8 - “sans titre” (13 minutes) // à Avicenne
19H00 / / Vincent Madame (avec la participation de Nicolas Fenouillat) - “d’éclairs et d’ombres” - performance chantée d'après des textes de Henri Michaux (40 minutes) // à la Maison du Cambodge
Après le complexe de Rittberger, exposition qui privilégiait les jeux de surfaces et de boucles sur la résidence Avicenne de la Cité internationale universitaire de Paris, Glassbox invite de nouveaux artistes à investir à leur tour ce lieu pour donner à entendre et à voir l’intériorité du bâtiment par des jeux de hors champs actifs, qu'ils soient visuels ou sonores.
Conçue par Claude Parent, André Bloc, Moshen Foroughi et Heydar Ghiai, inaugurée en 1968, la résidence Avicenne s’affirme comme un manifeste par son principe constructif, les choix radicaux de ses architectes, et leur positionnement critique sur une période de l’architecture moderne, que Claude Parent et Paul Virilio développeront par la suite à travers la théorie dite de l’oblique.
Implantation en bordure du boulevard périphérique, façade aveugle, structure métallique visible, principe constructif en suspension, fonctions collectives concentrées dans les sous-sols et au rez-de-chaussée sont les éléments caractéristiques de cette ancienne Maison de l’Iran que les artistes de Six feet under mettront en évidence pour un public qui ne pourra pas pénétrer à l’intérieur du bâtiment.
Les signaux émis par la trentaine d'œuvres répondent aux caractéristiques les plus audacieuses de cet édifice et révèlent la vie cachée, souterraine, fantasmée, d’un lieu qui est actuellement fermé dans l’attente d’une réhabilitation. Ainsi du bunker modulable d’Aurélie Godard qui, disposé dans le grand hall d’Avicenne, donnera le ton de l’exposition, à des compositions sonores audibles via des stéthoscopes que l’on appliquera sur les pylônes métalliques, le bâtiment sera revisité de toute part. La structure sera aussi le support temporel de six feet under puisque les parasites de Cécile Colle}{Ralph Nuhn en descendront progressivement, durant toute la durée de l’exposition. Les puits de lumières révèleront les narrations souterraines de Christian Vialard. "Sur le fond" de Fabrice Pichat et les plateformes métalliques de Veit Stratmann permettront au spectateur de fantasmer le prolongement possible du sous-sol d'Avicenne sur tout le campus de la Cité Internationale ...
01 Ursula Achternkamp / Centrifuge / 2009 / Sculpture extérieure réfléchissante, miroirs, bois, metal
Cette jeune artiste allemande a choisi d’intervenir à l’extérieur de la fondation Avicenne et propose une sculpture originale réalisée “in-situ” à partir de fragments de miroirs dont l’inclinaison reproduira et déformera certaines lignes du bâtiment en une surface de points de vues condensés.
02 Pierre-Olivier Arnaud / kosmos westouter II / 2009 / Diaporama / Dimensions variables (Courtesy art:concept, Paris)
kosmos westouter II représente les vestiges d’un hôtel nommé Kosmos, construit en Belgique dans les années 30. Au cours de la seconde moitié du XXème siècle, le lieu est devenu un complexe de vacances. Depuis dix ans, il est abandonné et se constitue et continue de se construire comme ruine. Ce que l’on voit ici sont les traces et l’abandon d’une modernité architecturale, d’une sociéte de loisirs.
03 Matthieu Clainchard / Sans titre / 2009 / Dessin Karcher / Avec la généreuse participation de Hugues Maréchal
Matthieu propose un dessin réalisé “in-situ” au moyen d’un Karcher. En réagissant fortement au contexte d’implantation de la fondation Avicenne, il reste fidèle à ses grand principes d’intervention dans l’espace public, ainsi il opère par des gestes simples, en soulignant ou permutant certains signes qu’ils détectent dans le paysage urbain.
04 Cécile Colle}{Ralf Nuhn / ParaSite / 2009 / Electro-aimants, câbles électriques, microprocesseurs
16 Sculptures descendent les poteaux métalliques de la fondation Avicenne. Les « parasites » sont composés de marteaux et d’aimants, et sont reliés à un cerveau informatique qui commande et adresse des électro-stimulations. La progression de ce ballet mécanique épousera la durée de l’exposition. La création de ParaSite répond aux modalités de constructions de l’architecture, qui fut élaborée du haut vers le bas.
05 Laetitia Delafontaine & Grégory Niel - DN / PK/04.6 / 2009 / Néons
Ce duo d’artistes proposent un dispositif d’éclairage artificiel de l’étage de direction situé entre les deux blocs suspendus du bâtiment, simulation de l’occupation de l’appartement pendant la durée de l’exposition. Visible principalement depuis le périphérique au point kilométrique 04.6 (PK 04.6), le dispositif vient souligner les deux blocs aveugles de la façade qui encadrent l’appartement et par conséquence la seule vue existante depuis cette façade aveugle.
06 Vincent Epplay / Étude aux microsillons / 2009 / Films / Installation
Étude aux microsillons est un double dispositif (projection film et diffusions sonores) qui explore les notions de réception, de manipulation et de perception du son fixé sur support d’enregistrement et sa retranscription optique. Ainsi, par le biais de cette installation, Vincent Epplay interroge les phénomènes de synesthésie entre le son et l’image et le rapport perceptif entre œuvre et spectateur.
07 Nicolas Fenouillat / Fossile / 2009
Fossile et Le Cri sont deux créations issue d’un ensemble de sons prélevés en septembre 2009 à la fondation Avicenne : des cris dans les espaces désert du lieu. Fossile est la mise en forme du son des cris par une série de sculptures “fossiles”. Le Cri trouvera sa place au «point information», le visiteur pourra l’activer manuellement ainsi libérant, selon la vitesse imposée au disque vinyl (tirage 1 exemplaire), le son des cris qu’il renferme.
07 Nicolas Fenouillat / Le Cri / 2009
08 Aurélie Godard / dispositions / 2008-2009 / Module sculptural et fonctionnel en évolution au cœur de l’exposition
Cette structure, caractérisée par sa forme de bunker, est une œuvre modulable, à décliner selon des formes variables, dépendantes des artistes invités d’une exposition. Loin de son évocation guerrière initiale puisqu’il s’agit avant tout d’une sculpture dont les préoccupations sont celles de la cohabitation joyeuses et non de l’autodéfense, dispositions n’en est pas moins une base stratégique, octroyant un pluriel de circonstance aux vues de toutes les pluralités qu’elle autorise dans le cadre d’une exposition.
09 Valéry Grancher / Full moon / 2009 / Single channel video installation / Rétroprojecteur / Durée 1 mn 29 sec
En 1969, le premier et le dernier pas de l’homme était posé sur la Lune. Cette conquête suivie d’une inaccessibilité, pourrait être mis en parallèle avec l’histoire du bâtiment de la fondation Avicenne : inauguration la même année... Aujourd’hui du fait de sa vétusté, et du vieillissement de ses matériaux, le bâtiment est devenu inaccessible. Ils véhiculent au sein même de sa conception une certaine vision de l’Homme sur son Monde. Qu’est devenu ce monde ?
©Valéry Grancher
10 Sabrina Issa / Drapeau mondial moyen / 2003 / Acier, tissu.
La teinte de ce drapeau résulte de la synthèse additive de la couleur des drapeaux de tous les pays, dans une course acharnée tendant vers le blanc.
11 Pierre Joseph / sans titre / 2009 / Animation de texte sur écran LCD 15 pouces
Le texte d’un critique et/ou théoricien de l’art défile dans un cadre numérique en blanc sur fond noir. Entre feuille imprimée et tableau, il s’agit de proposer au spectateur une lecture contemplative d’un morceau de discours qui se répète et s’efface au fur et à mesure que l’on tente de le comprendre.
12 Charlie Jeffery / Reuse the thoughts of others. Nothing can replace the best part of other things / 2009 / Installation
Illusions for people, wood, Star, Globe / Chair repetition in wood / The incredible depths of hell. Extreme lassitude. Un emplacement, un lieu, une architecture, une pièce, des murs, des fenêtres et des portes, chaise, texte, peinture, sculpture, etc.
13 Djamel Kokene / Two millions and five thousand years after / 2009 / Vidéo numérique. HD / Durée 15 mn
Nous situant entre un geste poétique et destructeur, d’une violence sans retour, cette vidéo révèle au fur et à mesure que le bloc de béton se fissure, la tension et l’écart grandissant entre la quête de l’homme contemporain d’une individualité de plus en plus insulaire et sa volonté de construire un espace collectif.
14 Bertrand Lamarche / sans titre / 1995 / film super 8 présenté à partir de 18H00 le 12.12.2009 (finissage) / Durée 13 mn
Projection événementielle d’un film super8 datant de 1995 et qui est jusqu’à lors inconnue du public. Il s’agit de trois scènes mises bout a bout d’un tournage sur un chantier dans le quartier Barbès mettant en exergue un ballet d’ outils et de ses protagonistes incarnés ici par un chef et son ouvrier en pleine démonstration...
15 Vincent Madame / d’éclairs & d’ombres / 2009 / Installation vidéo
La vidéo "d’éclairs et d’ombres" diffuse une série de formes lumineuses rappelant l’empreinte que laisse la lumière des phares à travers nos fenêtres, la nuit dans un intérieur sombre. Ce dispositif est proche du périphérique, il dialogue avec les lumières générées par le flux autoroutier, ce qui induit un temps d’observations généreux pour vivre cette création. Pièce chantée est une performance vocale d’après des textes en prose d’Henri Michaux, tirés de La nuit remue et de La vie dans les plis.
15 Vincent Madame / d’éclairs & d’ombres / 2009 / Pièce chantée
extrait de la performance chantée de Vincent Madame (accompagné de N. Fenouillat)
16 Stéphane Magnin & Emilie Maltaverne / Brouillard de guerre / 2009 / Évènement le soir du vernissage / Durée 1 mn
Vue depuis la rampe de lancement ©Bruno Persat
Vue depuis le bas du bâtiment Avicenne ©Valéry Grancher
17 Bruno Persat / About the memory of a person which was a building / 2009 / Installation
« ATMOAPWWAB » est une installation qui ne représente rien que ce qui existe déjà sur le site. Y aurait-il quelque-chose donc, ici, qui relèverait de l’attention ?
18 Fabrice Pichat / sur le fond / 2005 / Installation
Le travail de Fabrice Pichat laisse s’échapper de nombreuses images d’infiltrations et de vibrations. Les œuvres qu’il propose à l’occasion de cette exposition existent depuis quelques années, mais gagnent à être rejouées dans un tel contexte architectural. "Sur le fond" est une flaque située à l’extérieure d’Avicenne, génèrera un trou d’eau qui nous appellera vers le cœur de bâtiment à sonder.
Fabrice Pichat / sous influence / 2007 / 60cm x 90cm x 70cm, aluminium plein
Quand à "sous influence", cette sculpture qu’on observera aux travers des vitres d’Avicenne répondra aux imposantes pattes métalliques du bâtiment en inversant visuellement tous ces principes d’emprise et de stabilité au sol.
19 Jérôme Poret / installation sonore performée / 2009 / Événement le soir du vernissage 19H00 / Durée 30 mn
Jérôme Poret donne une grande importance aux sites de diffusion de ses projets sonores. C‘est donc un des artistes à qui nous avons confié de révéler les parties invisibles du bâtiment. A l’aide d’amplis, il utilise les conduits et les canalisations pour diffuser du son dans le corps du bâtiment. Amplifiée, la matière sonore se déformera par la résistance de l’architecture. L’édifice nous laissera-t-il entendre son œuvre ?
"La silhouette noire de Jérôme Poret déambule dans ce qui apparaît comme un immense vaisseau de verre abandonné, présence fantomatique qui prend soudainement vie alors que les premiers accords de sa basse font vibrer le bâtiment. Le son se répand et semble s’exfiltrer par tous les interstices de cette architecture à la fois si fragile et massive. Dans cette cage de verre, le corps semble s’étirer, sur le point de se dissoudre, pris dans la nasse d’un grondement sourd. Il visite les espaces comme un esprit frappeur et imprime sa marque sur la surface des murs : l’instrument entre en résonance avec l’architecture. A l’extérieur, les spectateurs prennent en filature cette silhouette sans visage qui échappe aux regards. Ils effectuent malgré eux un mouvement circulaire que nulle incantation ne viendra rompre si ce n’est la disparition de cette manifestation démoniaque, le retour au silence, peut être la fin d’une hallucination collective …" - Fabienne Fulchéri (nov. 2009)
20 Santiago Reyes / Le Pont des Arts et Métiers / 2009 / Vidéo
La vidéo redonne à voir Santiago Reyes en action sur « le pont des arts et métiers », une passerelle qui enjambe le périphérique et relie la CIUP à Gentilly. Ce pont devient le lieu d’un nettoyage et d’une récolte minutieuse entrepris par l’artiste.
21 Joël Riff / g / 2009 / Présentation de 290 fiches parmi les 6044 contenues dans l’Archive
g correspond aujourd’hui à un ensemble de 290 fiches documentant autant de monographies, de Meschac Gaba à Fabrice Gygi. Avicenne exhume cette présentation alphabétique d’un répertoire exponentiel consignant la création contemporaine, jour après jour.
22 Jean-Philippe F. Roux / THERE IS NO INNER SELF* / 2009 / Sculpture sonore
La fondation Avicenne est aujourd’hui sans utilisation : est-ce la faillite d’un ouvrage moderniste ?
"There is no inner self" envisage la réalité actuelle de cette architecture remarquable (et vide) en projetant le corps sonore (les fréquences résonantes des matériaux) sur le bâti lui-même, l’image sonore sur le réel construit, suggérant sa possible destruction par sympathie vibratoire entre les sons projetés et la fréquence interne des matériaux.
23 Eric Stephany / the threat of the next #2 (Claude Parent) / 2009 / Installation / Pliage-collage de deux photocopies d’images issues de la documentation image de Claude Parent.
L’intervention d’Eric Stephany consiste à mettre en mouvement une image autour de l’exposition via les moyens de communication web et papier mais aussi au cœur de l’exposition. Ce pliage/collage composé par l’artiste résulte de la superposition de deux clichés
attachés au fond documentaire-image de C. Parent. On y retrouve la fonction oblique, fondement de l’oeuvre architecturale de C.P, qu’il esquisse dans un mouvement de mains et la géométrie bétonnée significative du manifeste Architecture Principe.
24 Laurent Tixador / Jumping Bean / 2009 / Vidéo
Pendant les 4 jours de la FIAC 09, Laurent Tixador propose de s’enfermer dans une structure en bois surélevée, réalisée par Les frères Chapuisat. Celle-ci bougera au gré de ses mouvements, à l’instar des petits vers qui vivent dans les pois sauteurs mexicains. La vidéo diffusée est le récit de cet isolement.
25 Christian Vialard / BLINKY BLITZ / 2009 / Installation visuelle et sonore sous les skydômes de la fondation Avicenne
"Blinky Blitz" illumine les sous-sols de la Fondation Avicenne, visible par 3 ouvertures discrètes (les skydômes) à l’arrière du bâtiment donnant sur le périphérique parisien. Blinky Blitz capte et analyse en temps réel, grâce à un processus informatique, le bruit de la circulation routière du périphérique, de là se compose des harmonies sonores qui se diffuse par les grilles d’aération du bâtiment.
26 Cyrille Maillot / sans titre / 2009 / Pierre, dorure / 54 x 37 cm
Les œuvres de Cyrille Maillot prennent consistance par ricochets, et loin d’adopter une attitude frontale et dramatique, sont réalisées sans compromis et sans mérite. D’une violence contenue, elles semblent émettre un bruit sourd, au bord de l’implosion.
27 Veit Stratmann / Les plates-formes / 2008 / 18 plates-formes - Acier galvanisé.
Chaque module 80 cm de diamètre, hauteur variable.
Les plates-formes forment une strate supplémentaire dans l’espace de la ciup , une sorte de couche de référence. Dans cette couche, des territoires différents peuvent se fondre et dans cette fonte ponctuelle perdent leur stabilité statutaire. Tout le territoire de déploiement des plates-formes peut devenir une zone d’instabilité – ou plutôt d’absence de stabilité et provoquera ainsi l’illusion d’une continuité des sous-terrains de la fondation Avicenne.
Pour l’histoire. Cette pièce à été initialement conçue en résonance au quartier de Miles End à Montréal, plus spécifiquement au segment du quartier situé autour du carrefour de la rue Saint Viateur et l’avenue de Gaspé. Le paysage urbain de ce secteur de Miles End semble retourné comme un gant, comme si elle était un espace de frange urbaine en plein milieu d’une ville, comme si la ville avait poussé autour de ses franges, comme si les caractéristiques de la frange étaient devenu des caractéristiques de la ville même. Cette zone constitue un maillage de ruptures urbaines, d’imbrications d’espaces de caractères et de statuts urbanistiques contradictoires, d’éléments insérés l’un dans l’autre mais sans contamination mutuelle, sans passage entre eux. Parallèlement, les différents secteurs ayant des superficies relativement petites, un secteur ne peut rarement être regardé d’une manière isolée. Plus souvent, d’un secteur, on regarde celui ou ceux d’à côté. Dans cette zone, tout déplacement semble alors être installé sur une ligne de friction entre une progression géographique en «sauts quantiques» et le regard passeur, dans une renégociation permanente du rapport entre ces deux notions.
La pièce a pu être réalisée pour la première fois dans les bâtiments, les espaces extérieurs et le glacis du Fort de Bruissin, construction militaire conçu après la guerre franco-prussiènne de 1870/71 et déjà obsolète au moment de son inauguration. Le fort est aujourd’hui centre d’art et la ville de Francheville. Dans une échelle plus petite, le terrain du fort présente aussi une juxtaposition inséparable de fractions de territoires de qualités différentes, sans passages entre elles, de ruptures et de basculements instantanés.
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INFORMATIONS
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T 06 77 80 77 57
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Remerciements particuliers à Benjamin Cornu et Valérie Giard et aux structures suivantes :
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Partenaires permanents :
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